Gigantisme : Dunkerque se transforme en ville artistique

Depuis le 4 mai 2019 et jusqu’au 5 janvier 2020, Dunkerque accueille « Gigantisme – Art et Industrie », une initiative artistique inédite : la triennale d’art contemporain conçue par le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) et le Lieu d’art et d’action contemporaine (LAAC). Gigantisme regroupe plus de 200 œuvres issues de collections publiques et privées qui explorent les relations entre la création et l’économie, mettant en valeur le territoire de Dunkerque.

Gigantisme, une nouvelle triennale en Europe

Cette exposition de sculptures, de mobilier design, de films, de maquettes, de peintures et autres formes d’utopies manifestent la créativité remarquable qui résulte de collaborations entre artistes, ingénieurs et architectes durant la période 1947-1989. En effet, le Gigantisme est un état d’esprit qui s’inscrit au lendemain de la seconde guerre mondiale avec l’ouverture des marchés, le développement de la production en série ou encore l’émergence d’une culture de masse. Les artistes de ce nouveau paradigme travaillent avec de nouveaux matériaux, sortent du territoire circonscrit de la peinture et de la sculpture classique. Une production d’œuvres plus grandes, voire même gigantesques.

Déployée sur plus de 400m2, la première édition de la Triennale Gigantisme s’organise autour d’une exposition en trois volets, présentés dans des lieux incontournables de Dunkerque.

Trois lieux d’expositions à Dunkerque

Une ville portuaire, des sites industriels, d’anciens chantiers navals… Quel meilleur cadre que la démesure dunkerquoise pour la première édition de la triennale d’art contemporain « Gigantisme ». La friche industrielle de la Halle AP2 présente des œuvres démesurées. Les impressionnantes bobines de cordes multicolores (Desire Lines) de Tatiana Trouvé ou encore les énormes arcs en acier enchevêtrés de Bernard Venet.  À côté, le LAAC héberge une exposition consacrée à l’influence du progrès technique et des États-Unis sur la création en France et en Europe. Enfin, le 3e lieu baptisé « Space is a house » au FRAC revient sur la révolution domestique d’après seconde guerre mondiale. Un saut dans les années 1960-1970 !

Des œuvres d’art dans le cœur urbain de Dunkerque

L’art c’est aussi la ville même et ses nombreuses rues. La street-artist, Maya Hayuk, s’est emparée d’un mur du Kursaal, sur la digue, pour réaliser une fresque colorée. Les balises échouées de la gréco-arménienne Hera Büjüktsciyan jalonnent un parcours entre le FRAC et le LAAC. L’œuvre s’intitule  « On Threads and Frequencies » et fait  référence à l’histoire des télécommunications entre la France et l’Angleterre. Vous pourrez aussi découvrir l’œuvre de Nathalie Brevet et Hugues Rochette au Môle 1, à l’aide de containers.

Tout est original, unique et démesuré !

« Gigantisme – Art et Industrie » c’est a retrouvé jusqu’au 05 janvier 2020 dans la ville de Dunkerque.

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